Ainsi se termina, par les efforts d'une opposition intéressée, l'entreprise
d'une étude de la météorologie, celle d'une recherche méthodique pour constater
les causes qui donnent lieu à la production des météores, celle enfin d'un objet
qui, par son importance, devoit intéresser toutes les classes de la société. Il
s'écoulera probablement un temps considérable avant qu'on ose reprendre une
pareille étude, au moins en France, d'après un semblable exemple. Quelques
personnes, néanmoins, pourront se traîner encore sur la voie usitée, et
recueillir et publier mois par mois des faits observés, sans jamais les mettre
en rapport avec les causes qui ont pu les produire, et il en résultera, ce qui a
toujours résulté d'observations semblables.
L'auteur, le même que celui qui signe cet article, ne publiera rien désormais
sur cette partie intéressante des phénomènes de la nature ; son âge avancé et
ses travaux en zoologie y mettent un empêchement absolu. Mais il a cru devoir
consigner, pour la postérité, la vraie marche et les seuls principes à suivre
pour parvenir à fonder la météorologie, l'expérience lui ayant montré qu'il ne
peut y en avoir d'autres.
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